Réactions sur les nouvelles propositions de Barbara Pompili

Publié le mercredi 30 septembre 2020Rédigé par Cédric Fichet
image : un tigne couché dans sa cage

La grande détresse des animaux privés de liberté

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Réactions sur les nouvelles propositions de Barbara Pompili. Pour Joël-Pierre Chevreux, les propositions de la ministre de la transition écologique, annoncées lundi, révèlent d’un bon sentiment. Mais, si elles  semblent marquer un tournant sur le regard de la condition animale et de la nature plusieurs remarques singulières sont, toutefois, à porter au crédit de son initiative.

Interview : Cédric Fichet Cédric  Fichet : Joël-Pierre Chevreux, l'interdiction des élevages de visons pour l’exploitation de leur fourrure est plutôt une bonne nouvelle...

Joël-Pierre Chevreux : Nous approuvons, en effet, la fin de ce commerce éhonté responsable du martyre de millions d’animaux. Cependant, cette résolution verra le jour en... 2025. Durant cinq ans, encore, de nombreux petits mustélidés vont subir les pratiques terrifiantes des éleveurs. Une durée inférieure est requise pour assurer leur reconversion professionnelle...

C.F. : Que pensez-vous des décisions de la ministre en matière de delphinariums ?

J.P.C. : Sur la présence des animaux vedettes des delphinariums, nous nous interrogeons sur l’efficience de cette mesure. En effet, le mot : « inadaptés » qui suit la proposition laisse présager une seule réadaptation de ces établissements au bien-être animal. Elle éclaire, malheureusement, la poursuite de l’exploitation de malheureux cétacés, sans pour autant, répondre à leur véritable exigence naturelle de liberté.

C.F. : Etes-vous en accord avec la minsitre sur la présence des animaux dans les cirques ?

L’interdiction de la présence des animaux prisonniers des cirques itinérants, est une bonne décision. Elle s’inscrit dans un parfait courant de la pensée antispeciste. A condition, toutefois, que les fauves, nés en captivité, soient, en priorité, placés dans des refuges spécialisés. Ensuite, ils devront relâchés, progressivement, dans des espaces où ils pourraient recouvrer, peu à peu, leur instinct sauvage. Les animaux n’ont aucunement leur place dans un cirque ou leur rabaissante exhibition les humilie par des attitudes grotesques et dégradantes. Ces lieux de spectacles peuvent se révéler tout aussi divertissants en modernisant leurs programmes sans présence animale.

C.F. : D'une manière générale, ces dispositions sont-elles positives ?

J.P.C. : L'interdiction des élevages de visons s’harmonise parfaitement avec le sens d’une protection animale digne de ce nom. Le reste des propositions de Barbara Pompili, nous laisse dubitatifs. En effet, est-il besoin de rappeler que les animaux ne sont pas des marchandises, ni des objets, ni des curiosités ? Les animaux sont des êtres vivants. Ils méritent notre total respect et notre protection la plus confirmée. Leur place naturelle ne se situe pas dans un zoo, ni dans un cirque, mais au sein de la nature. Il est temps d’inscrire l’animal dans un combat social pour l’égalité avec l’homme dans une profonde réflexion échologue.

C.F. : En résumé les annonces généreuses de madame Pompili, doivent être mieux abouties ?

J.P.C. : Abouties et assurées à des dates proches dans le temps. Espérons, enfin, qu’elles s’enchaîneront et ne constitueront pas, une autre fuite de responsabilités au regard de la cause animale, telle qu’elle s’exprime de gouvernement en gouvernement depuis toujours...

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