Menaces réelles sur les candidat(tes) à la présidentielle

Publié le lundi 25 octobre 2021Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
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Menaces réelles sur les candidat(tes) à la présidentielle. Depuis qu'Emmanuel Macron a reçu un projectile à l’occasion d'un bain de foule et que, par ailleurs, d’autres candidats pressentent des menaces ou des représailles, la sécurité des candidats à la présidentielle reste plus jamais à l’ordre du jour.

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Un œuf lancé sur Macron

Un attentat contre l’un(e) d’eux(elle) est toujours possible. Notons que la campagne qui n’a pas officiellement débuté s’annonce tendue et les menaces nombreuses recouvrent des profils très divers. Cette année, cela à commencé par la gifle à Emmanuel Macron dans la Drôme. Puis, ensuite puis un œuf lancé contre lui lors d’un déplacement dans le cadre du salon international de la restauration et de l’hôtellerie à Lyon.

Un attentat est toujours possible

Bien sûr, ces incidents sont sans gravité physique, mais ces actes interpellent. d’autant que le même jour, le non déclaré candidat Zemmour, à l'élection présidentielle, s’est vu menacé de mort par un homme à Paris. Les menaces pèsent sur les candidats à la présidentielle. Tout, dans ce contexte vertigineux reste possible. Peut-être, même, un jour assisterons-nous à un attentat envers l’un(e) d’eux(elles).

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Le temps ont changé !

Car, il y a quelques années, ces phénomènes de menaces étaient rarissimes. Aujourd’hui, hélas, la violence s’est banalisée notamment à l’égard des personnalités politiques. A l’instar du terrorisme qui nous guette tous, les actes isolés se multiplient compliquant le travail des policiers et des gardes rapprochées. Il n’est pas très difficile d’imaginer ce qui aurait pu se dérouler si lors des agressions de Macron ou Zemmour une situation dramatique si les agresseurs étaient armés.

Autour du président

Cette exposition auprès de la foule, par les candidats (tes) désireux se montrer sans garde du corps ne donne pas un temps nécessaire aux officiers de sécurité pour reconnaitre les lieux. Et de surcroît, se préparer à un éventuel danger.  En cause, aussi, un protocole inaccessible primant sur la sécurité du président et marginalisant les services de sécurité bien que, généralement, trois agents du service de la protection (S.L.D.P.) entourent lors de ses déplacements. Parfois, ce sont, aussi des policiers en uniforme et des CRS présents à ses côtés.

Le dispositif de base peut également être renforcé si le candidat est particulièrement menacé. En fait, les officiers de sécurité ont pour mission de protéger l’intégrité physique des candidats(tes) y compris en dehors de leurs apparitions publiques. Difficile, pour certains, d'accepter d'être accompagnés dans leur quotidien même si les menaces sont permanentes.

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