Souffrance des animaux et christianisme : l’indifférence souveraine

Publié le vendredi 18 décembre 2020Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
image : des dindes maltraitées pour la marque Le gaulois

photo L214

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Souffrance des animaux et christianisme : l’indifférence souveraine. C’est cela le substrat des fêtes de fin d’année en Europe. Durant une semaine, vous allez vous livrer aux réjouissances et aux bombances sur le sang de millions d’animaux sacrifiés à la gloutonnerie. Où est la décence de cette religion... et des autres  ?

Voici venu le temps de Noël

En tout premier lieu, vous allez vous gaver de la chair de ces animaux maltraités, le soir de Noël, après vos prières et dans le conditionnement de vos croyances. Mais, vos congénères déshérités, seront oubliés, sacrifiés, eux aussi, le temps de vos agapes. Des hommes, des femmes, des enfants, ne mangeront pas à leur faim. Il y a vraiment des paradoxes qui font mal et posent interrogation !

L’indécence à pleine bouche

Pour célébrer la naissance du fondateur de christianisme qui passe pour avoir vaincu la mort par le triomphe de l’esprit sur la matière, la société marchande connait ses plus beaux jours. Boutiques et étalages vont regorger de milliers de cadavres d'animaux exposés dans les vitrines. C’est l’invitation, durant toute la semaine des fêtes de fin d’année, à la goinfrerie où vous allez vous empiffrer de leurs cadavres.

La religion de l’ingratitude

Mais combien de dindes, d'agneaux, combien d’animaux faudra t-il égorger, parfois en pleine conscience, comme dans abattage rituel ou cacher pour remplir vos panses ? Combien de canards aura-t-il fallut torturer pour que l'ignoble foie gras vienne flatter vos palais ? Ainsi, si c’est bien une religion de l’amour qui est née; il y a deux mille ans en Palestine; vous en avez fait une religion de l’égoïsme. Une religion où les animaux sont les éternels sacrifiés dans l’indifférence...

Les abattoirs odieux !

C'est ainsi que des lieux d'abattage peu scrupuleux ne s’embarrassent pas pour sacrifier ces volatiles qui seront servis sur vos tables. A Blancafort, dans le Cher, chaque jour, 15.000 dindes sont tuées dans la plus horrible des souffrances; un abattoir qui viole de façon manifeste la réglementation encadrant la mise à mort des animaux. Et, bien entendu, il y a beaucoup d'autres théâtres de sacrifices ! Mais, il faut que vous sachiez comment cette dinde qui honore votre table est arrivée jusque là.

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Conscientes pendant plus de deux minutes

Suspendues la tête à l’envers, les pattes coincées sur des crochets, elles se tiennent la tête levée pour ne pas racler le sol.  Et puis, elles finissent leur vie en bout de chaîne dans un bac d’eau électrifiée pour les étourdir. Saignées, déplumées et découpées en morceaux, vous les retrouverez sur les étals des  marchés, notamment, sous  la marque Le Gaulois. Alors,  si vous êtes respectueux de votre foi, surtout durant cette période de la nativité, symbole de renaissance, abstenez-vous de consommer leurs cadavres.

La place des animaux dans les religions

Les  traitements odieux infligés aux animaux, dans les abattoirs, ou ailleurs, avec la bénédiction  des religions ne peuvent être la volonté de Dieu. Que vous soyez polythéiste, ou monothéiste, interrogez-vous sur la place que tient l'animal dans votre foi. Non ! Ces êtres vivants n'ont pas qu'une valeur d'utilité pour l'homme. Cessez de croire à vos mensonges à propos de votre pseudo respect à leur égard ! Décidément, souffrance des animaux et christianisme ne forment pas une relation équilibrée.

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