Vaccination : Je pense à ces Français qui me ressemblent...

Publié le vendredi 6 août 2021Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
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Vaccination : je pense à ces Français excédés qui me ressemblent... A cette volonté de refuser cet acte au profit de méthodes de protection naturelles qui nous appartient. Avec la nouvelle déloyale de l’extension du pass sanitaire tombée hier soir comme un couperet, leur moral est au plus bas. Mais, résignés, ils n’abandonnent pas leur combat anti pass sanitaire...

Le choix de ma thérapeutique

Mon choix de ne pas me faire vacciner m’appartient. Mon corps m’appartient. A condition, toutefois, que ma décision ne mette pas en péril, ni mon entourage. En effet, je n’ai pas attendu le vaccin sensé combattre le Covid-19, pour me prémunir contre ce terrible fléau. Le choix de ma thérapeutique m’appartient et je n’entends pas me laisser dicter une autre alternative.

Respect de la liberté individuelle bafouée

Mon option a une résonance médicale, scientifique et politique. De plus, elle repose sur un respect de la liberté individuelle. Une liberté aujourd'hui bafouée. Donc, ma détermination s'appuie sur des faits fondés et non sur le caprice d’un médisant que le gouvernement et les media enferme dans un cadre rétrograde et pusillanime. Ils sont, nombreux, en effet, à vouloir choisir décider de leur modèle protecteur.

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L’avis des préfets

Pour ce qui concerne l'accès à certains centres commerciaux, dès lundi prochain, (9 août), les préfets décideront d’instaurer la présentation du pass sanitaire : « au-delà d’un certain seuil défini par décret » et si « la gravité des risques de contamination » le justifie. Par ailleurs, la vaccination obligatoire des soignants, désormais validée, prendra effet le 15 septembre. Une décision de trop qui, sans conteste, va gravement enflammer les hôpitaux. Voilà la réponse adressées à des personnes, applaudies chaque soir en 2020 et aujourd'hui malmenées.

Gréves, démissions et chiffres...

Annie,  infirmière à " La Timone " à Marseille, est catégorique : " Je pars ! Je vais exercer un métier moins contraignant où l'on me respecte ! " Comme ses collègues, courroucée, elle réfute, aussi, les chiffres annoncés  se rapportant aux opposants au " pass sanitaire ". Ils susciteraient, pour l'instant, l'adhésion de 37% des Français approuvant les mobilisations. Alors, grèves et démissions, se profilent, dans les jours prochains, chez nos amis personnels soignants. Au risque de voir des services déjà en pénurie, se désaffecter davantage au détriment des malades.

L'inquiétude d’Emmanuel Macron

La même colère résonne chez les pompiers. Il est probable que les représentants de l’ordre s’inscrivent aussi dans cette lignée. Même si le chef de l’Etat fustige les " quelques dizaines de milliers de citoyens en perte de sens telle qu'ils peuvent dire qu'on vit en dictature ". Précisant, par ailleurs, qu’il " ne céderai en rien à leur violence radicale ". Un président qui n'a pas compris qu'un grand nombre de ses compatriotes prend ses dispositions autrement que par la vaccination pour renforcer son système immunitaire.

Il devra convaincre autrement

Un président qui pressent les nombreuses manifestations qui vont se tenir sur le plan national alors qu’il est en fin de quinquennat et que la crise sanitaire du Covid achève dans le tumulte. Un président qui n’aura jamais fait l'unanimité auprès des Français. Alors, Emmanuel Macron, s’il est de nouveau candidat, devra convaincre avec d’autres arguments en adoptant une autre personnalité pour acheter une nouvelle notoriété. Car, son autoritarisme tenace risque de lui coûter cher.

Les milliers de Français scandant : « Macron démission ! » risquent de se rabattre sur une Marine Le Pen pourtant quasi silencieuse dans cette circonstance..

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