Comment et pourquoi il faudra juger Vladimir Poutine !

Publié le samedi 19 mars 2022Rédigé par Martîne et Scott Hamilton
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Comment et pourquoi il faudra juger Vladimir Poutine ! Les campagnes de pétitions fusent sur les réseaux sociaux et la colère des populations occidentales grandit. De jour en jour, sa côte de popularité, même celle de ses plus grands défenseurs, se réduit. A tel point que l’on parle, ici et là, de le juger pour ses crimes de guerres.

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Quel chef d’inculpation ?

Ils sont nombreux à espérer voir le Poutine comparaître devant la Cour Pénale Internationale (C.P.I.). Mais, hélas, les chances sont plutôt fragiles. D’autant que les juristes les plus avisés de ces questions soulignent qu’un tribunal qu’un tribunal spécial pour le juger. Mais, il faut, d'abord, définir le chef d’inculpation le mieux pour approprié ses crimes : crimes de guerre, crimes contre l’humanité ou génocide ?

Crime contre la paix.

Car, à y regarder de près, Poutine est, incontestablement, un criminel de guerre. Le modèle ukrainien est semblable à celui de la Tchétchénie et de la Syrie. Selon certains observateurs, le terme « génocide » serait à écarter pour l’instant. Toutefois, il pourrait être retenu plus tard. Pour l’heure, nous serions, davantage sur le motif de : " crime contre la paix ou le crime d’agression d’un État contre un autre ".

Pas de justification humanitaire.


En effet, ce conflit se déroule sans réelle justification, et, notamment, au mépris du droit international. Sans oublier que le conflit ukrainien est illégal, en raison d'une conformité non reconnue par le Conseil de sécurité sur la base de l’article 51 de la Charte des Nations Unies. Il n’existe donc pas de justification humanitaire. En effet, cette notion de crime d’agression au regard du droit international permettrait d’impliquer Poutine et son encadrement.

Pourquoi les attaques envers les civils ?

D’autre part, il serait aisé de les regrouper pour aboutir sur son inculpation. En revanche, pour ce qui concerne les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité la chaîne de commandement est plus ombrageuse. Car, hélas, l’on ignore de nombreux éléments et les indices y afférents. Il faudra donc y répondre. Par exemple : " Qui aura donné les ordres et de quelle autonomie auront-ils disposé ? " " Pourquoi les attaques des Russes envers les civils ? " Bombardements sur des jardins d'enfants ou des immeubles d'habitations relèvent de crimes de guerre potentiels.

Ceux qui, dans l’ombre, auront participé, à cette guerre.

Il faudra encore proportionner et hiérarchiser les responsabilités. Mais, toutes ces exigences s’étaleront sur plusieurs années. Finalement, le jugement de tous les protagonistes de ces crimes odieux devra se pencher sur tout un staff. C’est-à-dire toutes celles et tous ceux qui, dans l’ombre, auront participé, de près ou de loin, à cette guerre et (ou) ou auront participé à son financement. Nous ne serons pas surpris, alors, de voir figurer sur ces listes les noms de nombreux militaires russes, mais encore, celui d’oligarques et de responsables politiques.

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