Européennes : Comment les droites radicales pourraient l’emporter…

Publié le lundi 22 avril 2024Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
Européennes : Comment les droites radicales pourraient l’emporter…

Européennes : comment les droites radicales pourraient l'emporter

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Européennes : Comment les droites radicales pourraient l’emporter… Le 9 juin prochain, nous serons amenés à renouveler le parlement à Strasbourg. Déjà, les négociations commencent pour concevoir les groupes politiques que vont rejoindre les députés européens. Mais les tendances laisseraient penser que les droites radicales pourraient prendre le pas. Que faut-il y voir ?

La bataille est particulièrement rude à l'extrême droite.

A Strasbourg, pour constituer un groupe au Parlement européen, vingt-trois députés doivent s'allier. Cependant, la situation se complexifie car ces derniers doivent représenter un quart des États membres, entendons, sept pays différents pour créer un groupe. Lorsque certains députés ne parviennent pas à le constituer, ils peuvent siéger seuls, au sein des « non-inscrits » avec la regrettable position d’un poids plus léger. En 2024, les députés du Rassemblement national appartiennent au groupe « Identité et Démocratie » représenté dans huit pays de l'Union, avec, à leurs côtés, des coopérants lesquels pourraient avoir à surmonter un défi en passant sous la barre des 5 %, donc, se volatiliser du Parlement. En outre, des résultats déplorables pour ces forces, chez nos voisins, pourraient, alors faire que Jordan Bardella se positionne avec… Moins de six partenaires, c’est-à-dire sans groupe à Strasbourg.

Les élus ayant mal vécu le ralliement de Nicolas Bay

Or, prévoyante, Marine Le Pen, fin novembre dernier, s’est rendue au Portugal histoire de pour motiver « Chega » parti local, nationaliste, conservateur et libéral, pour l’inviter à rejoindre le groupe du R.N. en juin. Le parti, ne souhaitant pas rompre les liens avec ses compagnons allemands de l’aFD où la présence de néo-nazis dans ses rangs laisse interroger sur le sens de la dédiabolisation qu’il conviendrait mieux de désigner aujourd’hui « ripolinage » dans son approche. Les élus ayant mal vécu le ralliement de Nicolas Bay, seul élu Reconquête, à un autre groupe E.C.R. formation plus puissante, des droites radicales à Strasbourg Conservateurs et réformistes européens. En son sein siègent les eurodéputés italiens du parti de Giorgia Meloni !

Un certain Zemmour...

En effet, siègeront, également, ceux du Hongrois Victor Orban. Ainsi, à l'issue du scrutin, E.C.R. pourrait devenir le troisième groupe du Parlement. Ne nous interrogeons pas davantage si le R.N. sur l’amertume d’un ralliement. En d'autres termes, appartenir au groupe E.C.R., revient à dire : plus de visibilité et de poids pour les députés européens d'un certain Zemmour lesquels pourraient faire leur entrée dans l'hémicycle. Enfin, Marine Le Pen et Jordan Bardella devront, certainement, affronter bien des situations périlleuses pour sauver un groupe avec des alliés.  

 

 

 

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