Policiers : « Assez de nous en prendre plein la gueule ! »

Publié le samedi 8 mai 2021Rédigé par Martîne et Scott Hamilton
Image : visuel du jour
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Policiers : « Assez de nous en prendre plein la gueule ! » Patrice, policier à Paris, se confie à notre reporter. Comme ses collègues de travail, il tire l’alarme : « Nous en avons assez de nous en prendre plein la gueule ! » Un témoignage angoissant et inquiétant. « Nous faisons un métier difficile et nous ne sommes que très peu reconnus. De plus, de nombreux Français nous vilipendent. Il faut qu’ils sachent quelle est notre tâche. Nous ne sommes pas des salauds ! C'est, peut-être, celui qui nous critique, aujourd’hui, qui, un jour, aura besoin de nous ! »

Cracher sur la Police acte gratuit !

Bien sûr, comme partout, au sein des forces de l’ordre des individus grossiers et dangereux dérangent. Mais, heureusement, ce n’est pas le cas d'une majorité de femmes et d'hommes qui risquent leurs vies, chaque jour. Alors, il faut faire taire ces bien-pesants, ces esprits aseptisés, à l'abri de la violence. Ceux qui prennent la défense des petites crapules qui saccagent notre pays. Le quotidien d'un policier, nous fait prendre conscience de la dure réalité de leur profession. Lorsque Patrice endosse son uniforme et gagne le véhicule professionnel, c’est à cette sordide réalité qu’il est confronté.

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Machine à laver sur la tête

C'est pourquoi, d’accidents de la routes, en viols, en passant par les personnes seules retrouvées mortes, leur quotidien est insupportable.  Et, souvent, sans aucune raison, dans une ambiance d’insultes, sous les jets de boules de pétanque ou de... machines à laver jetées sur la tête. Alors, que dire à ces petits c... qui répliquent : « C’est bien fait ! Il ont choisi leur camp ! » ?  Néanmoins, il faudra bien finir par répliquer à cette jeunesse enfouie dans la médiocrité d’une autre France. Celle d'une République étêtée. Le pays pour lequel ils n’éprouvent que haine et désir de vengeance leur fournit des aides sociales. Elle leur assure une vie sereine. L'auraient t-ils acquise dans le pays dont ils revendiquent leurs origines ?

Donner une mort certaine

Patrice nous rapporte : " Il y a quelques jours, mon collègue Jean-Philippe, à manqué de peu se faire fracasser le crâne. Cet acte était signé par des voyous qui ne poursuivaient qu’une seule intention : celle de lui donner la mort. Puis, le policier nous décrit cette nuée de crachats jetés au visage par cette vermine qui n’hésite pas, lorsque l’occasion lui est donnée, de brûler leurs véhicules de service. En revanche, chaque interpellation est assortie de violence sous le capture d’images et sous la pression des cris et d'insultes tentant de justifier la bavure policière.

Sans permis de conduire et dealer

Mais, la diffusion de la vidéo sur les réseaux sociaux, (Facebook, Twitter, Instagram) ne justifiera jamais l’arrestation d'un loubard. Une racaille sans permis de conduire et dealer de surcroît. Un propriétaire de véhicule percutant une jeune policier de vingt-cinq ans, père de famille, en s'enfuyant. D'où une révolte générale de quartier. Alors, pour bon nombre de fonctionnaires de police, l’attaque de leur collègue de Rambouillet, (lien ) n'est que le symptôme d'un climat de contestation. Elle vise leur profession. Lassitude, inquiétude, face aux critiques, maintenant ils dénoncent, aussi, les menaces auxquelles ils sont confrontés. Sans oublier les critiques acerbes qui visent leur profession au quotidien.

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Cibles vivantes permanentes

Premièrement, depuis quelques années, une nette régression du niveau du respect de l’institution policière s’est fait jour. Elle résulte d'années non maitrisées pas nos gouvernement successifs. En 2021, l’habitude de perdre leurs collègues dans des circonstances criminelles rejoint leur quotidien. Aujourd'hui, la police est malade. Malade de ces désordres, de ces ignominies sans fin. A tel point que Daniel, un autre policier nous confie : « Ça va péter car la justice est trop laxiste face aux violences policières. Nous sommes des cibles vivantes et permanentes. Personne ne nous défend. Pas même nos syndicats ! "

Et comme les réseaux sociaux, non maitrisés, laissent passer des messages ignobles et injustifiés.  Ainsi, ils tâchent davantage leur image. Aussi, les promesses d'Emmanuel Macron, les laissent perplexes. En effet, l'engagement de fournir dix mille policiers supplémentaires avant la fin de son quinquennat ne convainc trop ni policiers, ni gendarmes. Lassés des promesses non tenues et des décisions d’une justice laxiste, aujourd'hui, nos policiers disent : " Assez ! "

Hommage au policier tué à Avignon

La mort d'un policier  dans une opération anti-drogues confirme encore nos propos. Nous demandons que de vraies mesures soient prises pour protéger nos forces de l'ordre. Assez de palabres, assez de mesurettes, il est temps de passer  à l'action pour mettre fin aux agissement de tous ces voyous qui  sèment le désordre sur notre territoire.

J.P.C.

 
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