Le jour où Emmanuel Macron fera son autocritique...

Publié le samedi 25 janvier 2020Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
Le jour où Emmanuel Macron fera son autocritique...
Partager cet article !
Emmanuel Macron, en homme intelligent et lettré, s’est longuement penché sur « le Prince » de Machiavel. Il en applique parfaitement les principes.

Diviser pour mieux régner

Le président de la République a compris que la gouvernance d’un pays passe par la division de son peuple. Susciter des réactions populaires et en jouer. Scinder les idées afin de gouverner sans souci de contradiction. Ces superpositions expliquent les raisons pour lesquelles Emmanuel Macron laisse dégénérer la situation depuis de longs mois. C'est une tactique très politicienne que d'autres, avant lui, ont usité, mais avec beaucoup plus de souplesse, tout en douceur...

Extrait éloquent

Tout est dit dans " Le Prince " de Machiavel cet ouvrage de référence . « Tout État est divisé en deux camps à raison de l’inégalité qui y règne. Une division qui peut avoir trois effets. En toute cité, on trouve ces deux humeurs différentes, desquelles la source est que le peuple désire ne pas être commandé ni opprimé des grands. Et les grands désirent commander et opprimer le peuple. Et de ces deux différents appétits s’élève dans les villes un de ces trois effets : ou principauté ou liberté, ou licence... »

Les Français, tombés dans le piège

Saurons-nous rebondir ? En effet, d’un côté, l’on insécurise ouvriers et employés en faisant des cadeaux aux plus riches. De l’autre, les milices Mélenchonniennes agressent les patriotes, menacent, insultent. Au coeur d’un Etat menaçant, au quotidien, le gouvernement cherche à faire exploser des bombes de colère. Ficher, interdire, condamner, faire un immense big bang. L’on s’éloigne de tout projet mobilisateur. L’on s’écarte, effectivement, des intentions qui réuniraient les Français.

Une VI° République

Cette manière de procéder, très verticale, ces parodies de concertations, cette prévalence sur syndicats et patronat à cassé une démocratie apaisée. Mais, apeurer, régner, détourner le fleuve qui coule entre nos compatriotes, avec une autorité excessive, est dangereux. Il peut mener à l'affrontement, à une guerre civile. La démocratie est en faillite et le gouvernement n’entend pas les appels de son peuple. Un autre monde est en marche, mais pas celui qu’Emmanuel à imaginé. il s’appelle la VI° République. Monarchie et radicalisme, ont vécu ! Voilà ce que le président doit entendre...

Lire aussi : Vœux d'Emmanuel Macron : la déception des Français.

Partager cet article !